Bonjour,
Je suis divorcée depuis bientôt 2 ans et j’ai la garde et l’autorité parentale exclusive de mon enfant pour cause de violences conjugales.
Mon ex a saisi le JAF pour demander un droit de visite en lieu neutre.
Entre temps mon enfant ayant eu des séquelles à cause des violences dont il a été témoin a été reconnu par la MDPH en situation de handicap. De plus j’ai découvert sur Dalloz 3 jugements du tribunal administratif et de la cour d’appel administratif ou mon ex a demandé qu’on lui annule son OQTF et IRTF, ce qui à été refusé car c’est une menace à l’ordre public.
Il a été condamné pour les violences, une autre fois pour des menaces de mort réitérées a mon encontre. De plus il est indiqué sur ces jugements qu’il a été contrôlé en train de consommer des stupéfiants.
Le jugement du TA date du 5 juillet et avec son avocate, ils ont saisi le JAF le 10 juillet, il est donc évident que cette démarche à été faite non pas dans l’intérêt de l’enfant mais dans ses intérêts administratifs
Selon votre expérience, quelles sont les chances qu’un JAF accepte sa demande.
Je vous remercie par avance
Bonjour,
Les violences conjugales, les menaces de mort réitérées, la consommation de stupéfiants et la reconnaissance de votre enfant en situation de handicap constituent des éléments que le JAF prendra en compte. La jurisprudence reconnaît que des difficultés relationnelles persistantes, des propos dénigrants envers l’autre parent et des pressions psychologiques sur l’enfant peuvent justifier la suppression du droit de visite et d’hébergement.
Le fait que votre ex-conjoint ait saisi le JAF peu après le rejet de ses recours contre l’OQTF et l’IRTF peut être perçu comme une tentative d’améliorer sa situation administrative plutôt que de répondre à l’intérêt de l’enfant. Cependant, seul le JAF peut apprécier la sincérité de sa démarche.
Compte tenu des éléments que vous avez mentionnés, il est probable que le JAF examine la demande de droit de visite avec une grande prudence. Si un droit de visite est accordé, il pourrait être strictement encadré, par exemple en étant exercé dans un espace de rencontre sécurisé et sous surveillance. Toutefois, si le JAF estime que le maintien du lien avec le père représente un danger pour l’enfant, il peut refuser ce droit de visite.
Cela demeure une appréciation. Nous ne sommes pas en capacité de définir comment le juge appréciera la demande.
Pour avoir plus d’informations, nous vous invitons à vous rapprocher d’une association d’aide aux victimes telles que le CIDFF, afin de rencontrer des juristes spécialisés.
Vous remerciant de votre confiance,
Bien cordialement
L’équipe Dis-moi mon droit
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